Carnet de route

Randonnée à Buoux
Le 22/01/2023 par Chevalier Vincent
« La terre était belle, ce matin-là. Il est vrai que pour moi elle est toujours belle. Mais souvent elle montre une figure rude d’un abord difficile, surtout à l’homme de labeur qui ne l’affronte guère que pour lui imposer les marques de son travail » Henri Bosco-Le Mas Thèotime.
Nous étions 9 (Claudette, Nathalie, Monique, Pamela, Erick, Marie, Isabelle, Arsine et votre serviteur) ce matin-là à se lancer sur le sentier partant de Buoux vers le plateau passant par le hameau des Dymes. Le temps était glacial mais le soleil brillait généreusement, et éclairait les splendides bâtisses de pierres sèches qui jalonnent le parcours. L’atmosphère du Mas Théotime me gagnait même si les terres ne sont pas aussi travaillées qu’à cette époque. Parvenu au carrefour « Les Ramades » notre groupe s’est engagé sur une trace qui longeait la falaise et laissait entrevoir une vue vertigineuse sur l’Auberge des Seguins plus bas. Après une descente le long du « chemin dei Frau », nous avons longé l’Aiguebrun avant de le laisser pour remonter au village de Sivergues pour une petite halte photos, et où s’est posée la question du « pique-nique », qui avait une importance particulière puisque l’invitation à partager des gâteaux des rois et du cidre avait été lancée…et suivie par tous ! Finalement le groupe s’est posé pour les agapes, un peu plus loin, sur un flanc ensoleillé qui se prêtait assez bien à cette étape tant attendue. Le moment du dessert fut donc..royal, accompagné de cidre, de jus de pommes chaud et épicé ( merci Pamela), et de cailloux Marseillais (merci Monique). Cependant, il restait à trouver la Baume de l’eau et la copieuse pause méridienne ne fut pas suivie d’une sieste. Nous avons finalement trouvé cette Baume, qui provoqua encore l’émerveillement escompté, y compris chez ceux qui la connaissaient. Enfin le groupe s’est engagé sur le chemin du retour à travers le plateau des Claparèdes , non sans faire un petit détour pour admirer (encore) une splendide bâtisse provençale vers le carrefour de « Chante Duc », puis celui des « Ramades » qui nous a ramenés à Buoux, dont le silence et l’authenticité nous replongea dans l’atmosphère du Mas Théotime, avant celle plus mondaine et bruyante d’un bistrot de Lourmarin.