Carnet de route
Presqu'île de Giens
Le 21/10/2019 par THAREAU Gilles
Vingt-quatre heures avant le rendez-vous, je reçois plusieurs messages de participants, inquiets quant à la faisabilité de notre projet, car les prévisions météo indiquent des pluies orageuses…seulement en fin de journée. Et c’est là qu’il faut faire confiance aux prévisionnistes car, après quatre mises au programme de cette randonnée et donc quatre reports, je veux conjurer le mauvais sort qui, semble-t-il, s’est abattu sur la presqu’île.
Nous nous retrouvons à 10 sur le parking du Pont de l’Arc et, malgré la présence de nouveaux venus, tout le monde est là et nous partons à l’heure avec deux voitures : un covoiturage optimal ce qui augure d’une sortie dans de bonnes conditions. En effet, nous retrouvons le troisième véhicule avec les trois adhérents partis de Fuveau. Première surprise : la route goudronnée qui doit nous mener au parking prévu est désormais fermée par un plot amovible ; quelques centaines de mètres à parcourir en plus.
La température est idéale ; une brise marine finit de nous réveiller et nous commençons la descente vers la plage des Darboussières. Le sentier du littoral est balisé en jaune et ce ne sont que petites montées et descentes successives par fois casse-pattes. A la pointe Escampo-Barriou, nous faisons un crochet pour aller voir une ancienne place de défense militaire (photo1). Vers 12h30, nous atteignons une petite crique, légèrement abritée, idéale pour le pique-nique mais aussi la baignade car, Michèle et Claudette ont bien l’intention de goûter à l’eau salée qui, d’après elles, doit être aux alentours de 20° (photo2).
Nous reprenons notre itinéraire dont une partie est toute proche de l’eau (d’après mes souvenirs de l’an passé). Et là, deuxième surprise : la margelle du muret de clôture est submergée ; il faut donc escalader celui-ci et passer en haut en se tenant au grillage : c’est jouable. Mais, en prenant des photos, ma carte s’envole et flotte bientôt à quelques mètres de là. Une seule solution, tomber le pantalon et aller la récupérer. Et là, dernière surprise : Laurent a décidé de trouver une solution moins humide pour parvenir à « La Madrague » l’embarcadère de plaisance où nous nous sommes regroupés. Quelques minutes plus tard, il nous aura rejoint. Bravo !
La fin du circuit est sans problème même si les pieds sont un peu humides. Nous descendons jusqu’au petit port de Niel où une « paillotte » est encore ouverte. Le ciel menace mais la pluie patiente. Tout le monde semble satisfait de cette journée. C’est un excellent groupe, très homogène que j’ai eu le plaisir de mener sur ce très beau sentier du littoral et où les nouveaux inscrits ont facilement trouvé leur place et ont pu échanger avec les anciens.
