Carnet de route

Le Pelat de Buoux

Le 30/11/2019 par MANINI Michel

Sortie du 30 novembre 2019

En ce samedi 30 novembre, nous étions 8 randonneurs motivés prêts à prouver que le Green Saturday avait tout autant d’importance que ce foutu Black Friday dont on entendait parler depuis trop longtemps (la veille pour être précise).

8h30 : en voiture Simone ! (pour nous ce fut plutôt en voiture Michel, Vincent, Daniel , Daniel, Daniel, Nicole, Marie-Hélène et Fanny)

Oui oui, vous avez bien compté ! Pour faire simple, on avait 3 Daniel dans le groupe. Même génération et même polaire bleue. Je rajouterai : même gentillesse et même humour. Mention spéciale à Daniel S, mon papa , qui du haut de ses …ans , reste le Meilleur ! Trois Daniel c’est pratique pour retenir les prénoms, nettement moins pour savoir à qui on s’adresse.

Après 1h de route, nous voilà arrivés à la ferme des Seguins. Il est 10h et il fait 3° ! La chaleur de la voiture nous manque déjà. On démarre tout sourire sur un magnifique chemin, bien humide aux couleurs de l’automne. On monte, on monte, on monte, jusqu’à ce que Michel nous amène découvrir un petit refuge. Joli abri creusé dans la roche loin du regard des randonneurs. Un lieu « magique » à nos yeux au confort sommaire certes, mais avec tout le nécessaire pour passer une belle nuit. Ça donne envie non ?

Alors, pour y aller, rien de plus simple. Il suffit de suivre le chemin et ensuite quand vous aurez passé…Euh, non finalement, on va garder l’adresse pour nous ! Ça vous apprendra à louper les sorties de Michel !

 Après s’être émerveillé devant le Mont Ventoux et les Alpes enneigés, nous avons atteint le pelat de Buoux à 902m. Vue dégagée, regard à l’horizon, nous avons tenté de trouver le nom de tous les sommets qui se trouvaient face à nous. Heureusement, Samsung et Apple sont venus à la rescousse grâce à cette application indispensable à tout marcheur : PEAKFINDER. Le paysage était grandiose mais notre estomac nous a rappelé à l’ordre. On avait faim ! Après une descente caillouteuse, on a cassé la croûte. La technologie était encore au rendez-vous. Qu’allait dire YUKA de notre salade de pâtes et de notre chocolat Bio ? On mange ! Même avec une mauvaise note, il fallait reprendre des forces pour aller jusqu’au domaine du Castellas. Un mas en pierre au milieu d’un immense pré vert. Le menu avait l’air délicieux et les chambres tout autant. Après avoir discuté avec la cuisinière, on entame la descente. Sur le chemin Marie-Hélène nous explique pour quelle raison le buis se meurt en cette saison. Un seul responsable : le Pyrale. Papillon nocturne qui ravage jardins et forêts. Triste image d’arbustes dénudés de feuilles.

Petit arrêt à Sivergues. Village digne d’une crèche provençale qui fait toujours autant d’effet.

Nous tentons de changer de rive mais force est de constater que le niveau de l’eau est bien trop élevé. Tant pis, on reste 15mn à regarder une jeune escaladeuse essayer d’en découdre sur une voie bien trop lisse pour nous. Malgré nos encouragements, elle récupéra ses dégaines et se laissa glisser jusqu’au sol.

Après cette belle journée, nous bouclons la boucle et retournons au parking. 12km, 700m de dénivelé positif et un bar fermé ! Grrrrrrrr !!!!

Mais on ne s’est pas laissé abattre. Direction Lourmarin pour trinquer tous ensemble !

Merci Fanny pour ce compte rendu.

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