Carnet de route
Verticaillou séjour neige 3 au 5 janvier 2024
Le 18/01/2025 par Martine Boucharat
Un grand merci à Louise Slucki pour son carnet de route :
Quelle meilleure façon de commencer l’année qu’avec le club alpin ? Pour célébrer 2025, Verticaillou part pour les Alpes du Sud du 3 au 5 janvier. Départ matinal, la nuit fait place aux premières heures de la journée qui sont enveloppées de brume.
Après un trajet d’environ trois heures, nous arrivons dans la Vallée de l’Ubaye. Située dans le département des Alpes de Haute Provence, c’est une vallée d’origine glaciaire qui relie le lac de Longet, à 2641 m d’altitude, à celui de Serre-Ponçon.
La première étape est de trouver assez de neige ; là où se trouve notre gîte, à Jausiers, il n’y en a pas suffisamment. Ainsi, nous poussons jusqu’au Col de Larche, tout près de l’Italie. Notre premier jour, en raquette, se fait donc le long du vallon du Lauzanier, à la limite nord du Parc National du Mercantour. La randonnée avec peu de dénivelé permet d’observer le ruisseau, les sapins entièrement blancs en haut des crêtes et même deux chamois qui nous observaient depuis le sommet ! Nous révisons l’utilisation des Détecteurs de Victimes d’Avalanches ou DVA. Au cours de l’exercice, nous devons retrouver un DVA enterré sous la neige avec précision, tout en étant rapide.
Nous rentrons au gîte lorsque le soleil se couche. A noter que les filles ont eu une meilleure chambre que les garçons ;)
Le deuxième jour, il est difficile d’être efficace lorsque nous devons louer les skis de randonnée pour tout le monde, surtout lorsque le CAF d’Avignon nous devance ! Mais, lorsque tout le monde est enfin prêt, nous retournons dans le Mercantour, dans la vallée voisine à celle du jour d’avant : au-dessus du Ravin du Pis, sur la pente du Rocher Ferrier qui culmine à 2600 m d’altitude. Après 500 mètres de dénivelé et s’être entrainés à faire des conversions, un imprévu se présente. La pente devient trop raide, et des plaques de neige se détachent. C’est frustrant, mais c’est aussi une expérience à prendre pour se rendre compte des imprévus de la montagne ! Nous déjeunons tout de même dans un cadre sauvage et hivernal avant de redescendre dans une neige facile à pratiquer. Par contre, il faut ensuite remonter une côte jusqu’à la voiture avec les skis sur le dos…
Le dernier jour est bien tranquille avec très peu de dénivelé. Nous sommes près du Col de Vars, où une brume épaisse persiste et enlace la montagne. C’est l’occasion de faire une balade en forêt, en espérant avoir de meilleures conditions au prochain séjour !
Louise