Carnet de route
Des sites majeurs du Garlaban
Le 06/12/2021 par JEANDET Philippe
Ici on cultive l’Authentique !
Tous ceux ayant révisé Regain étaient de la sortie et le Quiz in situ a élu Stéphanie et Patrick suivis de près par Delia, grands gagnants à … une double rasade de génépi blanc !
Pour le résumé en images, c’est par là : https://photos.app.goo.gl/KMxF4Y4a3vE5Y3C9A
Départ à la fraiche 2° pour le Garlaban que nous allons parcourir aujourd’hui sur sa partie Est et gravir son sommet. Nous n’entendrons pas les cigales … mais le Mistral.
Direction le vallon de Marcelin et la ferme d’Angèle qui a connu son heure gloire en 1934. Aujourd’hui le bâtiment est bien dégradé mais heureusement la ferme sera bientôt reconstruite à l’identique grâce à une association et une campagne de crowfunding pour les amoureux de la cause ( don défiscalisé à 66% : https://www.marcel-pagnol.com/fr/actualites-marcel-pagnol/125-restauration-de-la-ferme-d%E2%80%99ang%C3%A8le.html )
Il se raconte qu'il faisait si chaud sur le tournage et que les cigales chantaient si fort que Marcel Pagnol devait sans cesse arrêter le tournage à cause du vacarme. "On travaillera demain" lançait-il. Le régisseur lui répliquait "Tu vas nous faire perdre un million", "Le million rétorquait Pagnol, il est à moi !"
Direction la maison de Panturle, puis le village d’Aubignane. Marius Brouquier, la maçon attitré, n’avait pas chômé !
Descente par le passage clé et nous enchainons les visites de la grotte du Plantier (appelée aussi de Manon), de la grotte du Cerf où Pagnol a laissé ses empreintes de mains, de la grotte de 11 h (dite du Papé) puis ascension à vive allure du Garlaban. Super belvédère sur la région et Denis nous fait remarquer les premières neiges au loin vers le Mourre de Chanier. Photo du groupe et nous redescendons bien vite chercher un abri pour le repas. Au passage, pensée à la plaque des Excursionnistes Marseillais en l’hommage à Antoine Pellice et Georges Meynol.
Abondance de friandises, et le gâteau au chocolat et au vin rouge de Monique est vite parti. Après quelques breuvages réconfortants, le maigre soleil s’en est allé et voyant quelques-unes sautiller sur place nous repartons en direction des fameuses et innombrables gravures réalisées par Louis Douard.
Quelle richesse ces extraordinaires gravures offertes au promeneur.
Le vent frais continuant à pénétrer les chairs, retour direct aux voitures en passant tout de même par les vestiges d’un ancien et modeste four à chaux. Le calcaire ne manquait pas dans le secteur.
Un circuit adapté à la saison d’environ 13 km et 600 m de dénivelé.
Merci à tous.
