Carnet de route
WE convivial automne 2024: COL DE LA PONSONNIERE
Le 29/09/2024 par GILLIER DELPHINE
Après les ajustements de participants et une nuit de récupération, nous partons pour le col de Ponsonnière (2613 m) depuis le Pont de l’Alp.
L’itinéraire est un peu plus difficile que la veille, mille mètres de dénivelé annoncé et un passage un peu plus raide dans une cheminée. Le groupe est en forme, quelques participants ont réalisé un exploit sportif la veille et ont les jambes un peu fatiguées mais le groupe est homogène. Les nouveaux adhérents sont intégrés, la soirée a permis de finir les présentations.
Il fait un temps magnifique, bien plus chaud dès 8 heures du matin que la veille. Nous savons que nous allons passer une bonne journée ensoleillée.
C’est fois -ci, Céline prend le lead, elle a bien préparé son itinéraire et est à l’aise dans le briefing et dans l’allure. Le groupe évolue bien et nous empruntons sans difficulté l’itinéraire qui nous permet d’admirer l’aiguillette du Lauzet. Elodie explique la composition des roches. Le sentier nous permet de rencontrer quelques vaches avant de nous amener au pied de la cheminée. Edwin en assure l’organisation du franchissement et conseille les participants. L’évolution dans ce terrain accidenté se passe sans encombre. Je reconnais qu’un casque dans cette cheminée peut être un plus en termes de sécurité.
Le groupe fait ensuite attention dans la descente vers le lac car il a gelé pendant la nuit. Après une bonne pause au lac, nous repartons vers le col par une variante hors sentier et au soleil. Le col est atteint avant l’heure du repas.
J’emprunte pour ma part le chemin des écoliers avec une participante. Nous attendons le groupe au soleil au surplomb d’un petit lac en admirant un rapace majestueux dont nous devinons qu’il s’agit d’un aigle de Bonelli.
Le groupe nous rejoint et le repas est pris au soleil avec plaisir à l’abri du vent.
La descente en contrebas des arrêtes de la Bruyère est magique. Nous découvrons le nouveau refuge construit par la ville de Monêtiers les Bains. Nous sommes plusieurs à imaginer les randonnées en raquettes ou en ski de rando dans le secteur du refuge.
Nous finissons la descente tranquillement vers les voitures en contactant les autres groupes afin d’organiser les co-voiturages du retour. Les groupes ont un timing similaire et nous parvenons à rentrer à une heure raisonnable d’un week-end qui a permis à chacun de trouver chaussures à son pied : aux encadrants stagiaires de parfaire leur formation, aux nouveaux adhérents de mieux comprendre l’esprit club alpin et le fonctionnement des sorties, aux encadrants de se retrouver après l’été et surtout, et pour nous tous de partager notre amour de la montagne.


